Alexis Haupt Philosophie

"S’il y a de moins en moins de gens devant le journal de 20 h, paradoxalement, il y en a toujours autant dans le médiavers ! Souvenons-nous qu’il a suffi à des millions de gens d’entendre les médias leur dire que pour leur santé ils devaient regagner leur domicile à une certaine heure, en sortir avec des auto-autorisations, se masquer en plein air, etc., pour qu’ils s’exécutent comme une horde de robots synchronisés, comme autant de logiciels programmés à distance. Encore une fois, je suis conscient que les médias perdent en crédibilité et en audience, pour autant, je ne pense pas que leur pouvoir soit considérablement diminué. À n’en pas douter une seconde, les médias de masse ont encore les moyens de manipuler la majorité de sorte qu’elle adhère à une idéologie ou qu’elle en haïsse une autre. Ils ont le monopole de la « bien-pensance » et le puissant pouvoir de fabriquer des boucs émissaires. Grâce à leurs images diffusées en boucle, à leurs émissions aux experts polyvalents, à leurs reportages à charge, à leurs bulletins d’information orientés, ils téléguident leur public pour qu’il soutienne une guerre, élise un président, cautionne des restrictions liberticides ou des changements de paradigmes. En somme, posséder les médias, c’est avoir le pouvoir de piloter la majorité à distance, de sorte qu’elle crée elle-même le monde que l’on aura voulu voir apparaître." Médiavers, médiathéisme et complosophisme https://amzn.eu/d/07Qz9LDw

- "Dis Jamy, c'est quoi le foutage de gueule ?" - Eh bien tu vois Fred, quand des gens n'ont rien dit pendant une véritable période totalitaire, pire, quand ils ont cautionné cette dernière et qu'ils expliquent maintenant qu'il faut faire front contre l'extrémisme, alors dans un tel cas on peut véritablement employer l'expression familière, voire un peu grossière, de "foutage de gueule".

En y réfléchissant bien, le plus grand croyant et le plus grand athée du monde devraient être en accord sur un point : que Dieu existe ou qu’il n’existe pas, le fait que nous soyons là et que nous en ayons pleinement conscience est un miracle, un véritable miracle. La science et la religion n’ont en vérité même pas leur mot à dire sur ce point. Moi qui écris ces lignes, je ne suis pas plus religieux que scientifiques et il me semble logique que si Dieu existe et nous a créés, ce que nous vivons est miraculeux, et que s’il n’existe pas et que nous sommes apparus logiquement, naturellement, scientifiquement ou disons, de façon explicable, ce que nous vivons est un miracle de même ampleur ! Et à l’athée et au croyant, je pose la question : qu’est-ce qui serait le plus incroyable, que nous soyons le fruit d’un Créateur ou que nous soyons le fruit de rien ?

Je ne suis pas complotiste, je constate juste que "l'industrie pharmaceutique, la plus puissante au monde avec le complexe militaro-industriel, a aujourd’hui vassalisé les gouvernements et les appareils d'État de nos différents pays*." *J-D Michel, La Fabrication du désastre

Si vous appelez complotistes les gens qui refusent de vous obéir ou de soutenir une doxa, en vue de les psychiatriser, alors vous rendez possible l'ostracisation de vos opposants. Bref, le complosophisme peut conduire à de graves dérives. Nous l’avons vu pendant le Covid.

Contre histoire du Covid : Pendant le Covid, j'étais pas complotiste mais sous-citoyen. Il faut le savoir.

Si vous faîtes naître des gens dans une réalité parallèle comme dans le film Matrix, alors ils croiront vivre dans le monde réel et considéreront comme fous ceux qui sont capables de douter du "réel". Eh bien c'est exactement la même chose pour ceux qui vivent dans le Médiavers.

Je ne suis pas complotiste, je constate juste "qu'ils mentent, qu'on sait qu'ils mentent, qu'ils savent qu'on sait qu'ils mentent et qu'ils persistent pourtant à mentir". C'est tout.

Cette semaine, je discutais avec Claudia. Claudia travaille de nuit en tant que surveillante de nuit et est femme de ménage en journée. Je lui ai demandé si elle allait voter pour les législatives, elle m'a dit "Oh moi, la politique tu sais... j'y crois pas et ça ne m’intéresse pas." Je lui ai ensuite demandé : "Et si c'était les lois qu'il fallait voter et non les représentants ?". J'ai lu sur son visage et j'ai senti au blanc qui s'en est suivi qu'elle n'avait pas compris la question. Je lui ai donc redemandé : "Si au lieu de voter pour des gens qui choisissent tout pour nous, on nous proposait de voter directement les lois... des lois sur les retraites, les salaires, la guerre, l'immigration, l'école, etc. Dans ce cas, tu irais voter ?" Elle m'a répondu : "Oh oui, dans ce cas là j'irais voter !" Bref, même s'ils n'ont pas tous conscientisé la chose, la plupart des gens désirent la démocratie directe. Et comme je le pense depuis mon adolescence (cf l'essai "Je suis votre voix"), nombre d'abstentionnistes, à l'instar de Claudia, ne vont pas "voter" parce qu'ils se moquent d'élire des maîtres, mais seraient en revanche très intéressés par le fait de voter les lois, c'est-à-dire par la démocratie véritable. À nouveau, quand bien même les gens ne l'expriment pas comme je viens de le faire ou ne le conscientisent pas totalement : ils veulent la démocratie directe, c'est-à-dire la démocratie tout court. Je crois d'ailleurs que leur profond désintérêt, voire dégoût, pour le théâtre politicien ou pour l'élection de maîtres en est le témoignage le plus frappant.