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Le thème était le 25e anniversaire de l'attaque de l'OTAN contre la Yougoslavie.
Malgré le refus du Conseil d'adopter ce thème, la Chine et la Russie décident de profiter de l'occasion pour centrer le discours sur cette opération unilatérale de l'OTAN dans les années 90.
Le reste du Conseil, agacé, accuse la Chine et la Russie de vouloir détourner l'attention de la question de la construction de la confiance et de la paix, et certains pays de l'ex-Yougoslavie prennent même la défense de l'OTAN.
Les États-Unis accusent la Russie de vouloir faire perdre du temps à tout le monde et d'essayer de détourner la fonction du Conseil de sécurité pour ajouter des divisions durant une vaste opération de propagande russe.
Une situation assez cocasse se déroule en ce moment. La France et la Russie pinaillent sur le déroulement de la séance et de son intitulé.
La présidente, sur conseil agacé de son assistant, lance un vote.
Le conseil s'abstient d'entrer en matière ce qui désavoue de facto la Russie et sa tentative d'imposer son thème.
Conseil de sécurité de l'ONU en cours.
La France accuse la Russie de révisionnisme historique.
On notera l'ironie des services américains reprochant à la Russie d'utiliser leur méthode.
Le Kremlin fait grand cas de l'idée que l'attaque a été financée par l'Ukraine. C'est un non-sens. Tous les services occidentaux ont la preuve que les services russes ont laissé faire. Il n'y a pas l'ombre d'un doute.
Poutine a bien compris la tactique habituellement utilisée par la CIA. Pourquoi faire un attentat sous faux drapeau quand on peut laisser faire les terroristes, puis accuser ceux que l'on veut attaquer ?
Les prochaines semaines vont être intenses. Le Kremlin durcit le ton.
Scoop : La Chine fait savoir par des canaux diplomatiques confidentiels qu'elle ne veut rien avoir à faire avec cette affaire (bien consciente de la supercherie).
Sur le terrain, les autorités et les forces d'intervention russes ont fait preuve d'un incroyable amateurisme. Incapables d'intervenir dans l'action, incapables d'appréhender les assaillants, incapables de les identifier.
Plusieurs services russes envoyaient des messages contradictoires, invoquant tantôt un potentiel soutien ukrainien, puis des dissidents de Wagner, puis des ressortissants du Sud, etc.
Il a fallu attendre la revendication de l'État islamique pour disposer d'éléments jugés plus crédibles que les informations russes qui ne parvenaient pas à s'accorder entre elles.
L'État islamique a revendiqué l'attentat terroriste perpétré ce soir dans la salle de concert Crocus, à Moscou, la capitale russe, en déclarant que l'attaque visait spécifiquement un rassemblement de chrétiens. Les Américains avaient mis en garde la Russie à plusieurs reprises, de même que plusieurs pays européens.
Depuis plusieurs semaines, l'État russe lui-même mettait en garde contre ce risque et avait même annoncé avoir déjoué un attentat il y a peu.
Confusion générale dans les services. Certains acteurs semblent vouloir brouiller des pistes.
⚠️ Attaque à Moscou : toutes les spéculations sont sur la table dans les médias. Dans les coulisses, des noms de suspects d'Ingouchie (sud de la Russie) circulent.
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