Jonathan Sturel

La puissance de cette photo est radioactive.

Voici l'organisme cellulaire qui a tenté d'assassiner Donald Trump. Une équipe de biologistes effectue actuellement des prélèvements pour essayer de découvrir à quelle espèce végétale ou animale appartient cette étonnante créature. Affaire à suivre.

À propos de la tentative d'assassinat dont vient d'être victime Donald Trump, il y a beaucoup à dire mais la première qui me vient concerne ses électeurs, ses militants, ces Américains qui placent leurs espoirs en lui. Mettez-vous deux minutes à leur place : Leur champion, leur candidat, leur espoir, qui pourrait profiter de sa retraite calmement, se mettre à l'abri et couler des jours faciles, continue cependant de se battre pour eux et de sillonner le pays étape par étape pour galvaniser les forces et dire aux Américains qu'ils ne seront pas abandonnés à la clique wokiste-va-t-en-guerre de Washington, pour leur dire qu'il faut se battre, qu'il faut résister, que la vie n'est pas facile mais qu'il faut être brave dans l'effort, vaillant dans l'adversité, héroïque à sa mesure au quotidien, et qui : En plein meeting est victime d'une tentative d'assassinat, qui est touché par une balle, qui se met à saigner et qui trouve en lui la force de se relever, de revenir au micro contre l'avis de ses gardes corps qui veulent l'en empêcher, mais qui retourne au micro quand même pour immédiatement rassurer ses amis, leur montrer qu'il est toujours là en leur répétant plusieurs fois, poing levé vers le ciel : Fight ! Fight ! Imaginez-vous être un citoyen, un électeur représenté par un tel homme : il vient d'être frappé par une balle mais sa détermination est telle, sa puissance vitale est telle qu'il revient, dans la confusion du moment, au micro pour immédiatement vous rassurer et vous dire que le combat continue alors que le sang lui coule jusque dans le cou et que tout le monde autour est en pleine panique. Donald Trump, on aime ou on aime pas, mais cet homme n'est pas fait comme les autres. D'ailleurs les réactions sont unanimes à son endroit et même ses adversaires sont bluffés par l'autorité dont il a fait preuve dans un moment qui aurait fait souiller la couche de tous les autres politiciens. Donald Trump s'était déjà fait une place dans l'Histoire, il vient aujourd'hui d'entrer dans la légende.

Je... non, rien.

116 réponses et toujours aucun censeur capable de m'expliquer rationnellement pourquoi il faudrait exclure ce joueur de son équipe. Les seules réponses qui m'ont été proposées sont toutes les mêmes : «gnégné propos racistes», ce qu'on ne nie même pas mais la question est : pourquoi cela devrait-il le faire exclure de son équipe ? Ils rêvent de purges mais sont incapables d'expliquer pourquoi ils veulent purger.

Rappelons les évidences : le #NouveauFrontPopulaire est minoritaire en nombre de députés à l'Assemblée et parmi ceux qui ont voté en sa faveur une fraction seulement l'a fait par adhésion aux idées et au programme ; tous les autres pour faire barrage. Le NFP est minoritaire en nombre de députés et à l'intérieur même de ce groupe ses idées elles-mêmes n'y sont qu'une fraction. Ajoutons qu'en ce qui concerne les électeurs qui ont voté par adhésion au programme, un certain nombre n'adhère qu'à une ou deux mesures phares du programme et non à tout le programme. Beaucoup ont voté pour ces gens pour faire passer le SMIC à 1600 euros, pas pour l'invasion migratoire programmée, pas pour le changement de sexe sur simple démarche administrative en mairie, pas pour sympathiser avec des imams salafistes ou rétablir l'abaya à l'école. Pourtant le NFP prétend vouloir gouverner (malgré sa minorité) pour appliquer tout son programme, alors que le nombre d'électeurs désirant effectivement que tout le programme soit appliqué par adhésion au programme en question doit se situer quelque part entre 4 et 5 % du volume électoral total. La situation est bloquée dans les deux sens : la tradition républicaine veut que le groupe arrivé en tête puisse former un gouvernement mais la règle démocratique veut que le pouvoir soit détenu par des gens qui réunissent une majorité d'électeurs ; or nous voyons que ces deux états s'excluent l'un l'autre alors qu'ils sont supposés se fondre l'un dans l'autre. C'est tout notre système de représentation et de scrutin qui est fautif. Ce système ne peut pas fonctionner et d'ailleurs il ne fonctionne pas (il n'y a pas de hasard).

Sortez le pop-corn 🍿

Une chatte n'y retrouverait plus ses petits 🤡

Parfois, dans le feu de l'action, nous avons la tête dans le guidon et cela nous fait passer à côté de quelques moments de franche rigolade. Parmi ces moments, il y a eu dans l'entre-deux tours celui où les médias ont tenté d'imposer le personnage de Marine Tondelier, propulsée subitement dans la peau de la reine mère de la clique des gaucho-zinzins. Ce personnage secondaire ridicule à tous les niveaux, visuellement assez désagréable à regarder (ça compte en politique, hélas d'ailleurs), avec sa bouche pincée qui dénonce une psychologie rigide, sa voix stridente qui pique les oreilles, son regard mi-halluciné mi-vaporeux de poisson, sa pensée inexistante et son charisme de télécommande, oui, elle, ce personnage-là, les médias de gauche ont vraiment essayé de l'imposer entre les deux tours. Souvenir mémorable de ces militants qui répétaient en boucle que Jordan Bardella avait peur de débattre avec elle parce qu'elle était, d'après eux, redoutable en débat... (on parle toujours de Marine Tondelier, oui). Aujourd'hui nous rions des prétentions ridicules de cette Castafiore grotesque mais cette séquence doit quand même nous alerter sur l'attitude des médias, ici pris en flagrant délit de tentative de construction artificielle d'un personnage anecdotique qu'ils ont cherché à transformer en personnage central et incontournable malgré sa nullité absolue à tous les niveaux. Les médias sont vraiment là pour construire artificiellement des carrières et en détruire d'autres. Une petite minorité de journalistes décide un beau matin de jeter son dévolu sur quelqu'un et hop, elle sort l'artillerie lourde, multiplie les articles élogieux, fait monter la mayonnaise et nous voilà avec un politicard sorti de nulle part qui devient subitement incontournable dans l'espace public. Autre enseignement de cette séquence : l'échec de l'opération Reine Tondelier démontre que ces magouilles ne fonctionnent pas à tous les coups. C'est en soi un signal rassurant.