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, avec un sentiment de justice rendue, iront réfléchir à Pôle Emploi – pardon ! France Travail. Détester les riches, c’est pauvre Le problème est aussi que les nouveaux Robespierre trouveront toujours un plus riche que soi. Et pourtant : qui a donné l’exemple et l’élan des dons pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris, il y a cinq ans, en donnant 300 millions d’euros ? Bernard Arnault, PDG de LVMH, et François Pinault, patron de Kering ! On s’est empressé, en guise de remerciement, de les accuser de faire cela pour défiscaliser. Lamentable ! Qui offre 100 actions à chacun de ses employés (ayant au moins cinq ans d’ancienneté) à l’occasion des 100 ans du groupe ? Patrick Pouyanné, le PDG de Total Energies, l’ennemi public numéro 1. A lire aussi : «Make it iconic – Choose France 2024». 15 milliards d’euros d’investissements étrangers, est-ce suffisant pour réindustrialiser la France? Mais on nous dit que tous ces gestes altruistes ne sont là que pour se disculper de gagner autant… que c’est parce qu’ils ont tellement d’argent qu’ils en ont honte… que ce n’est rien par rapport aux bénéfices… etc. On ne compte plus non plus le nombre de chefs d’entreprise qui créent des fondations destinées à soutenir des projets formidables, dans tous les domaines, en France et à l’international, et pour des millions d’euros par an. J’en compte pour vous une petite partie : Sisley (le handicap mental) CMA-CGM (l’aide humanitaire et l’éducation), LVMH (l’art et la culture), L’Oréal (aux côtés des femmes), Hermès (la biodiversité et les écosystèmes)… Mais rien à faire : nous restons dans un engrenage de jalousies assaisonnées de revendications et de menaces. Le climat du pays s’en ressent dangereusement, on en vient à souhaiter un dictateur… libéral ! https://m.media-amazon.com/images/I/41UcX2u7AcL._SL75_.jpg La France sens dessus dessous !: Les caprices de Marianne Price: 17,00 € 20 used & new available from 3,20 € [1] https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/france/simplification-de-la-fiche-de-paie-ce-qui-va-changer-pour-les-salaries-et-les-entreprises_AN-202404270139.html L’article Non, les patrons ne sont pas tous des salauds! est apparu en premier sur Causeur.
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Causeur Non, les patrons ne sont pas tous des salauds! C’est une « règle d’or » hexagonale: on déteste toujours celui qui est plus riche que soi. Tout est une question d’argent, bien sûr ! Les Français n’aiment pas les riches, on le sait bien. Et au rythme des matchs de foot et des annonces de dividendes du CAC 40, cela se confirme jour après jour. Le joueur qui marque mérite d’être milliardaire, parait-il. Alors, on se venge sur le patron qui, lui, faute de jouer à la baballe, joue pourtant gros en dirigeant sa boîte. Pourquoi tant de haine ? Pourquoi cette mauvaise réputation des chefs d’entreprise ? Et encore, j’emploie ici le terme « chef d’entreprise », quand celui de « patron » connoté négativement est plus fréquemment employé par la presse ou les syndicats. Le « patron » est l’ennemi déclaré ; ce mot charrie ses relents d’accusation implicite d’esclavagisme ! « Vous avez vu ce qu’il encaisse alors que j’ai du mal à finir le mois ? » Tout est dit. Et notre ignorance crasse en matière d’économie fait le reste et nous laisse mariner dans cette jalousie chronique : « pourquoi lui, et pas moi ? » A lire aussi : C’est pas Versailles, ici! Les pourfendeurs de l’inégalité le répètent sans arrêt : le patron ne serait pas riche sans ses salariés. Ce n’est pas faux. Il est inutile de s’étendre sur le talent de ceux qui créent, dirigent, inventent les produits ou services à succès, sur le labo qui trouve le vaccin miraculeux, la nouvelle marque qui cartonne, le restau étoilé qui régale, la voiture qui fait rêver, la haute joaillerie qui fait briller les jolies femmes, etc. Mais oui : le salaire des employés est souvent trop faible. Au passage, ces derniers ont été recrutés, et sont souvent contents de leur emploi. Mais qui voudra bien regarder ce qui empêche nos salariés d’empocher une somme nettement plus importante ? Qui voudra bien regarder ce qu’il y a derrière tout cela ? L’argent qui coule à flots, ça ne coule pas de source ! D’abord, pour que 100€ de salaire supplémentaires arrivent jusqu’au portefeuille d’un salarié (célibataire) à plein temps au SMIC, son patron doit débourser… 483€. Relisez bien : 483 euros ! Et davantage encore pour un salarié payé légèrement plus que le SMIC. Cet écart est un record mondial. Alors, les prélèvements, on nous le répète, sont là pour notre bien. D’ailleurs, cela ne s’appelle plus des « charges » sociales, mais des « cotisations » sociales dorénavant ; c’est nettement plus sympa. Pour mieux faire passer la pilule, autant aussi « simplifier » la fiche de paye ! Mais attention : pas question de bâcler ce chef-d’œuvre administratif, la nouvelle loi est formelle et exigeante[1]. Préparez-vous quand même à jongler encore avec quelques mentions obligatoires : identité de l’employeur, rémunération brute, cotisations sociales et j’en passe. Sans oublier la petite nouveauté 2024 : le fameux montant net social. Et si jamais vous avez le malheur de découvrir une erreur dans ce petit bijou, pas de panique, vous avez trois ans pour contester; oui, trois belles années… Y a-t-il dans cette fausse simplification un objectif réel ? Si oui, alors lequel ? Si on détaillait mieux ce que vous avez payé tous les mois depuis des années pour votre retraite, vous seriez révolté ! A lire aussi : Politique économique: le choix des sophismes Quant aux « patrons » et leur argent forcément indécent, il faut quand même admettre que s’ils étaient moins pleins aux as, on serait certes moins outrés, mais certainement pas plus riches. Le fameux « y’a qu’à prendre l’argent là où il est » des incultes non seulement de la syntaxe, mais aussi des fonctionnements de l’économie, est d’une affligeante bêtise qui continue de faire ses ravages. Mais quel réconfort d’imaginer aller piquer le pognon des nantis ! Rappelons qu’une fois qu’on le leur aura piqué, ils iront le gagner ailleurs et sans espoir de retour, laissant sur le pavé ceux qui[...]
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nité lorsque l’État n’est plus en mesure de garantir la solidarité de notre système ? Enfin, où est la dignité face au système médical à bout de souffle, qui peine à pouvoir soigner décemment la population ? Un sursaut est essentiel pour Mayotte, mais plus largement l’ensemble de nos Outre-mer. Ne disposant plus d’un propre ministère, mais d’un simple ministère délégué, pourquoi un tel rejet de trois millions de Français ? Le centralisme décentralisé français, comble d’un paradoxe, atteint ses limites… Subséquemment aux budgets, chèques et financements, la nécessité d’un véritable projet et surtout d’une vision, est inconditionnelle. Chérissons nos Outre-mer. L’article Et pendant ce temps, Mayotte a soif est apparu en premier sur Causeur.
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Causeur Et pendant ce temps, Mayotte a soif Alors que le président Macron est attendu outre-mer en Nouvelle-Calédonie, la situation de l’île de l’Océan indien, 101e département français, reste également très préoccupante, avec la réapparition du choléra. Nous le pensions disparu du territoire français pour de bon, voici que le choléra est de retour, à Mayotte. Les calamités n’ont décidément pas fini de s’abattre dans le 101e département français. Une tragédie de plus, une énième, sur ce territoire, pour lequel l’enchaînement quotidien de désastres s’apparente au livre de l’Apocalypse. Hélas, la crise de l’eau n’a été que la Genèse d’une descente aux enfers ces derniers mois, source de réelles difficultés en matière de santé publique, avec les conséquences que nous observons. Un mort, une enfant de trois ans et des malades, dénombrés par plusieurs dizaines. Qui aurait imaginé qu’un département français soit asséché de telle sorte, restreignant la population dans sa consommation la plus primaire, source de vie et d’hygiène ? Quelles ont été les failles à l’origine de cette conjoncture ? Des projets malheureusement inaboutis, un assainissement de l’eau qui peine à convaincre, une seule usine de dessalement pour près d’un demi-million d’habitants et une dépendance à l’hexagone ainsi qu’à la Réunion pour l’acheminement d’eau en bouteille ; Mayotte a soif. Une île submergée par les migrants comoriens Force est de constater que l’ « ile aux fleurs », ce joyau de la vanille et de l’ylang-ylang, n’est plus le paradis tant espéré, que sa population est à la merci des événements qui rythment son triste quotidien, où l’espoir s’amenuise quant au retour des jours heureux. Une prospérité rêvée pour ce département à la fois le plus jeune et le plus pauvre du territoire. Confrontée à une submersion migratoire en provenance des Comores voisines, impactant l’intégrité du sol français et mettant à bas la sécurité, Mayotte agonise, menacée d’une guerre civile entre populations, sous les yeux d’un État défait et d’une Union européenne aux abonnés absents. Une île plus peuplée que la Corse, pour laquelle le conseil départemental et les communes s’acharnent à pallier le retard de développement et à compenser les investissements manquants, fragilisés par des contraintes budgétaires, difficilement extensibles. Il est indubitable que les pouvoirs locaux se démènent au quotidien quant à la survie de leur terre, ignorée d’une part, envahie d’une autre. Loin des yeux, près du cœur… ou plutôt loin du cœur, c’est à se demander si la distance n’est autre qu’un facteur d’ignorance.  Dans le pays où le soleil ne se couche jamais, présent dans chaque océan, l’Outre-mer qui est notre richesse semble se métamorphoser en outre-tombe. Championne de la décentralisation et du mille-feuille administratif, la France contraint-elle nos territoires d’Outre-mer aux mêmes exigences qu’en hexagone ? Cette rigueur si bleu-blanc-rouge, héritée de Napoléon et dont la promesse républicaine est un objectif central. Celle d’une réelle continuité de l’État français, d’égalité des chances et d’accès aux services publics pour tous les citoyens en vertu du respect de l’article premier de notre Constitution, d’« une République une et indivisible ». Au-delà des éternelles questions de fiscalité, de droit commun et de répartition des compétences, la départementalisation du territoire en 2010, telle que voulue par Nicolas Sarkozy, a-t-elle répondu aux objectifs engagés par l’État ? Le sursaut ou le chaos Liberté, égalité, fraternité, auxquels nous pourrions ajouter dignité, des principes de la République française qui semblent remis en question. Où est la liberté lorsqu’être Français sur son propre sol n’est plus une garantie de libre circulation, en raison d’un danger permanent à toute heure ? Où est l’égalité quand les établissements scolaires, saturés, ne permettent plus d’enseigner tel qu’ils le devraient ? Où est la frater[...]
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Et pendant ce temps, Mayotte a soif - Causeur

Alors que le président Macron est attendu outre-mer en Nouvelle-Calédonie, la situation de l’île de l’Océan indien, 101e département français, reste également très préoccupante, avec la réapparition du choléra.

la paix sociale, on le croira lorsqu’il réduira drastiquement les flux migratoires en provenance de pays dont les codes sont aux antipodes des nôtres, et lorsqu’il imposera une assimilation culturelle, seule capable d’empêcher ou d’accroître une partition du pays déjà en marche. Tant que cela n’est pas fait, rien n’est fait. Rimbaud, encore lui, écrivit un jour à Georges Izambard : « Que voulez-vous, je m’entête affreusement à adorer la liberté libre. » Le gouvernement devrait se souvenir que les Français aussi adorent la « liberté libre » et qu’ils détestent tout ce qui la menace. L’article A mort les kouffars est apparu en premier sur Causeur.
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Le transactivisme, accouché par le wokisme lui-même né de la révolte moderniste contre les ordres anciens, prétend donc, sur les ruines des mystères de la foi qu’il est ravi d’avoir achevé, refaire ce que précisément ses géniteurs idéologiques ont désiré abattre dans la religion : la croyance que l’on peut, en dehors de tout cadre scientifique et rationnel, changer l’état substantiel d’une chose par la simple déclaration d’intention magique. Autrement dit, nous avons été poussés à renier la foi de nos ancêtres, la foi grâce à laquelle nos ancêtres avaient fondé la civilisation, nous avons été poussés à ne plus croire, à ne plus espérer, à ne plus chercher dans les mystères et dans l’amour divin les consolations, la paix, le réconfort ; nous avons été poussés à renier ce qui faisait de nous des êtres complexes et spirituels, autant dire que nous avons accepté de n’être plus que des corps en mouvement, de la matière, des centres nerveux soumis aux stimulations de l’appétit et de la libido, des organismes uniquement physiologiques, tout ça au nom de la rationalité cartésienne et de la science observationnelle triomphante qui devaient, en nous libérant des superstitions débilitantes, faire de nous des êtres aboutis et des consciences raisonnables. A lire aussi, Jeremy Stubbs: «Transmania»: le plus gros «casse conceptuel» du siècle? Nous avons tout rejeté, tout perdu de ce précieux héritage afin que s’instaure à sa place le règne matérialiste, pour finalement subir les assauts d’une nouvelle contre-religion qui, après que nous ayons renoncé à croire que le Christ pouvait changer l’eau en vin, nous impose de croire que le rouge à lèvres peut changer l’homme en femme. Or, à tout prendre, s’il faut que nous croyons dans des choses que la science ne peut expliquer ni cautionner, je préfère croire dans l’Immaculée conception qui me fait aimer Marie, dans la résurrection du Christ qui me fait espérer dans l’au-delà, dans la Pentecôte qui m’imbibe de l’énergie sainte, plutôt que dans le transactivisme qui est loin de pouvoir en faire autant. Par principe, nous ne devons pas accepter de perdre ce qui a tant fait bâtir pour le remplacer par ce qui va tout détruire, que l’on soit croyants ou athées. À plus forte raison maintenant que nous vérifions, peut-être trop tard hélas, que ce que nous avons accepté de laisser détruire avait en réalité une valeur civilisationnelle incomparablement supérieure à tout ce qui est né dans les ruines. Quel athée, ayant apostasié la foi par refus de croire dans des activités extra-scientifiques, peut accepter le terrible glissement moderne vers le transactivisme qui est fondamentalement anti-scientifique ; et quel croyant, ringardisé tous les jours par un monde qui se moque de sa capacité à croire dans des activités extra-scientifiques, peut accepter que le transactivisme, anti-scientifique, parvienne à obtenir par l’intimidation, l’activisme, le lobbying et le jeu judiciaire, de se rendre acceptable dans une société qui prétend continuer de rire de la foi des religions ? En réalité, lorsque l’on veut bien poser les termes comme j’essaie de le faire dans ces lignes, nous arrivons fatalement à la seule conclusion possible qui est que personne, absolument personne ne peut accepter ce qui se passe actuellement. Alors pourquoi cela se passe-t-il malgré tout ? L’article Transactivisme, wokisme et transsubstantiation est apparu en premier sur Causeur.
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és à la contemplation de leur nombril sur les réseaux et à la gratification immédiate de leurs likes. Puisque l’école McDo n’exige plus de discipline sur soi, elle devient le lieu de toutes les pulsions et de toutes les violences. Un sanctuaire, qu’y disaient… On devrait pouvoir civiliser par l’école, y affiner un rapport sensible et réflexif au monde, à soi-même et aux autres. La littérature est essentielle dans ce processus, irremplaçable dans ce qu’elle donne à voir de l’être humain, de ses méandres intérieurs, de sa complexité, de sa fragile condition. Mettre en place des « cours d’empathie » pour lutter contre les violences est ridicule : l’empathie ne s’apprend pas en s’obligeant à embrasser son voisin, mais en découvrant par la littérature ce qu’est une vie humaine, dans laquelle on peut se projeter ou se reconnaître, et même reconnaître l’autre en soi. A lire aussi : De l’entrisme islamiste à l’école de la République Ceux qui ont assassiné Shemseddine à proximité du collège Arthur-Rimbaud savent-ils ce que recouvre ce nom ? Savent-ils qu’il s’agit d’un poète ? Savent-ils, par une tragique ironie qui devrait les couvrir de honte, qu’ils ont le même âge que lui lorsqu’il écrivait ses premiers vers ? Quelqu’un leur a-t-il dit un jour que le jeune Rimbaud bouillait d’une révolte intérieure, mais qu’il l’a nourrie de ses lectures et qu’il l’a mise en mots ? Leur a-t-on appris par son exemple qu’on peut conjuguer l’irrévérence et la sensibilité, et que la colère n’empêche pas la retenue ? Ils ne savent probablement rien de tout cela, et n’en veulent rien savoir, comme à peu près toute leur génération qui n’accorde aucun intérêt à la lecture et lui préfère massivement la facilité des écrans. Ce plébiscite est à la fois cause et conséquence de l’effondrement de la langue. Mais là encore l’école porte une responsabilité directe, en ayant renoncé à l’apprentissage systématique et rigoureux du français, seule condition de l’accès aux textes. C’est un truisme d’établir un rapport entre une langue en déshérence et la montée de la barbarie : une langue maîtrisée structure un rapport au monde qui passe par la conversation, la civilité, la nuance, l’humour, quand l’impuissance verbale, qui vaut frustration, convoque la brutalité de la pulsion. Le barbare pour les Grecs était bien, littéralement, celui qui ne se fait pas comprendre. Si Rimbaud le rebelle versifiait à 15 ans, c’est que sa parfaite maîtrise de la langue, appuyée sur une solide connaissance du grec et du latin, lui donnait la possibilité d’exprimer son rejet des ordres établis sans devenir un voyou. Le péché de l’assimiliation Les barbares qui ont tué Shemseddine ne savent rien d’Arthur Rimbaud. Mais sans doute l’indifférence chez eux confine-t-elle au mépris parce que Rimbaud est français, qu’il représente un pan de cette culture dont ils rejettent toutes les manifestations. Notre culture est haïssable, ou si elle ne l’est pas, elle ne les concerne pas, il faut se tenir à distance de peur d’être contaminé. Les pressions exercées sur les membres de leur communauté trahissent bien cette peur de les voir se comporter comme des Français… L’assimilation est perçue comme une trahison, voire un péché, ce qu’Erdogan ne manque pas de rappeler régulièrement aux populations turques implantées en Europe. Il serait temps que les responsables politiques prennent la mesure du problème : le refus de l’assimilation couplé à une volonté de conquête islamiste ne peut que très mal se terminer. Les gesticulations ne suffiront pas, personne ne croit après chaque atteinte à la laïcité, après chaque attaque au couteau, après chaque attentat, que le gouvernement sera « intraitable » et ne laissera rien passer, comme il se plaît à le répéter sur un ton pathétique et martial. On le croira lorsqu’il sanctionnera les élèves, lorsqu’il soutiendra les personnels menacés, sans travestir la peur des menaces de mort en « convenances personnelles », on le croira lorsqu’il s’interdira toute complaisance judiciaire pour acheter [...]
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ence de toute la société, ou bien en la ramenant à l’existence de toute éternité des affrontements entre jeunes gens (en gros, toute une sociologie idéologisée – pléonasme – nous dit « circulez, y a rien à voir ! »). Et bien sûr on nous fait le coup des réseaux sociaux, Emmanuel Macron en tête, dont la brillante analyse mettait déjà en avant TikTok et l’oisiveté des jeunes pour expliquer les émeutes dévastatrices de juin 2023. S’en tenir à leur seule responsabilité dans le processus actuel d’ensauvagement relève du déni, de la lâcheté intellectuelle ou de la manœuvre politicienne. https://www.causeur.fr/wp-content/uploads/2024/05/8e7f0dfe-f2d3-4b89-1024x768.jpg Agression de Samara à Montpellier : le personnel du collège Arthur-Rimbaud, en grève, affiche sa colère, 22 avril 2024. © D.R Si les réseaux avaient existé il y a cinquante ans, aurions-nous été confrontés à un tel délitement ? Non, car le pays était culturellement beaucoup plus homogène et souscrivait globalement à une forme de common decency garante de la paix sociale. La plupart des violences que notre société connaît aujourd’hui sont liées à des conflits ethnoreligieux qu’une immigration massive, voire incontrôlée a importés sur notre sol. Les expéditions punitives qu’on a vues relèvent de codes et de pratiques qui ne sont pas les nôtres, mais ceux de musulmans fanatisés punissant par la mort ce qu’ils perçoivent comme une offense à leur religion ou leur clan. Ne pas le voir, ne pas le comprendre, ne pas le dire, par naïveté ou par idéologie, c’est s’empêcher d’endiguer le phénomène et se condamner à la répétition. En ce sens, la réaction du maire de Viry-Châtillon, après le meurtre de Shemseddine, est éloquente : ses larmes et son désarroi, qu’on peut juger sincères, disaient son incompréhension, il n’avait que son chagrin à opposer à la barbarie. On peut rappeler utilement que ce même édile, en 2022, déposa une plainte pour diffamation contre Éric Zemmour qui avait comparé sa ville, comme celles de Trappes ou Roubaix, à l’Afghanistan. Shemseddine est mort pour avoir échangé des messages avec une jeune fille. CQFD… On pourra toujours dire qu’en Afghanistan la jeune fille aussi aurait été mise à mort, et sans doute par ses propres frères. Le hara-kiri de l’enseignement Quid de l’école dans ce contexte ? Le jeune âge des protagonistes et le lieu des agressions nous y ramènent. « L’école est un sanctuaire », répète comme un mantra la ministre Nicole Belloubet, cherchant à se convaincre de la vertu performative de sa formule. On rirait si la situation n’était aussi tragique. Il y a bien longtemps que l’école n’est plus le sanctuaire qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : plus personne ne considère le savoir comme sacré, à commencer par l’institution elle-même, qui lui préfère l’acquisition de vagues « compétences » ; par voie de conséquence, plus personne ne considère le professeur comme sacré, et un principe d’égalité devenu fou, en instaurant l’horizontalité des rapports avec l’élève, a entériné sa mise à mort symbolique ; d’ailleurs, comment respecter un individu, dans une société qui confond réussite et montant des revenus, quand on sait qu’il gagne à la fin du mois beaucoup moins d’argent qu’un chouf de 13 ans en bas de l’immeuble ? L’école a tout fait pour ne plus être un sanctuaire, par l’effondrement de la transmission, par la relégation du professeur, mais aussi par l’injonction qui a été faite aux élèves, au nom du respect des différences, de venir comme ils sont. La classe devrait être le lieu provisoire de l’oubli de soi, où l’on cherche à s’élever plus haut que sa personne, où l’on s’arrache aux déterminismes de ses origines, qu’il faut apprendre à reconnaître pour ce qu’ils sont, pure contingence. On doit se déprendre pour apprendre. Cela suppose d’admettre une hiérarchie entre ignorance et savoir, entre ce que je crois être et ce que je m’apprête à devenir, entre le maître et moi, et cela demande une forme de patience et d’humilité dont sont incapables beaucoup d’adolescents shoot[...]
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Causeur Transactivisme, wokisme et transsubstantiation Nous sommes l’humanité la plus rationnelle de l’Histoire, se gargarise-t-on. Mais comment diable le wokisme, cette religion de notre temps, parvient-il à nous faire croire à l’indistinction des sexes ? Mystère… Puisque ces sujets sont manifestement devenus inévitables aujourd’hui, je propose ces quelques lignes susceptibles de pouvoir entraîner la réflexion de chacun dans des directions qui, je l’espère, leur permettront de mieux saisir quels enjeux sont sur la table. Ces lignes s’adressent à tous, croyants et athées, et j’espère qu’elles seront correctement comprises par tous, croyants et athées. Il ne s’agit pas ici d’une querelle théologique ni d’ailleurs d’un acte d’apostolat. Je parle de culture, d’équilibres des vertus, d’héritages et de structures de société. Donc. Le modernisme anti-chrétien a travaillé depuis des siècles, plus activement encore depuis des décennies pour nous détourner de la religion de nos pères sous prétexte que cette religion nous faisait croire dans des fadaises anti-scientifiques comme par exemple la transsubstantiation, soit le fait de pouvoir, par l’action du Saint Esprit, transformer l’eau en vin, c’est-à-dire de faire changer la nature d’une chose de façon extra-naturelle ou, si vous voulez, extra-scientifique. Abandon de la foi et de ses mystères Car le nouveau monde ne voulait plus croire en rien tant que ce n’était pas prouvé et démontré par la science. Les nouveaux prêtres, qui sont devenus malgré eux les nouveaux moralistes et les nouveaux précepteurs, ne portaient plus la soutane mais la blouse blanche et tout le militantisme anti-religieux s’est bâti sur la prétendue opposition entre l’une et l’autre. Des millions de gens, par adhésion aux principes de la science, se sont alors détournés de la foi et des mystères parce qu’on leur avait mis dans la tête que l’on ne pouvait pas être croyant et rationnel, chrétien et scientifique. A lire aussi, Didier Desrimais: Comment? «Quelques jours pas plus» est un bide et «Transmania» un succès? Et donc notre monde a renoncé à la foi et aux mystères, résolu à ne plus se laisser embarquer dans d’obscures magies improuvables, pour se jeter tout entier dans les bras de la rationalité pure et dure, dans la démonstration scientifique, tangible, véritable, reproductible, fiable, démontrable, tout ça avec la conviction que les sociétés humaines sortiraient grandies de cette bienheureuse apostasie. Il paraît donc, d’après la légende, que nous sommes l’humanité la plus rationnelle de l’Histoire, la plus cartésienne, la moins loufoque et la plus structurée d’après les évidences de la rigueur scientifique. Pour arriver à ce stade que l’on nous vend comme le stade ultime de la libération, de l’émancipation et donc de la joie, du bonheur et de la liberté, nous avons accepté d’être privés de la foi, c’est-à-dire de la consolation, de l’amour divin, des grâces, de l’espérance, soit toute une série de vertus qui, quoi qu’on en dise, étaient d’un immense secours dans une existence toujours secouée par les drames, les malheurs, les imprévus, les douleurs et les incertitudes. Le wokisme grand-remplace la religion d’autrefois Et puis, d’un coup d’un seul, voilà le wokisme qui débarque dans nos vies avec dans ses bagages le transactivisme qui prétend qu’un homme devient une femme et inversement sitôt qu’il a décidé qu’au lieu d’être ce que la science disait qu’il était, il était ce qu’il avait décidé d’être. Autrement dit que la substance était modifiable à volonté à partir du moment où, d’autorité, on prétendait la modifier. Ce n’est plus l’Esprit saint qui réalise surnaturellement la transsubstantiation, soit le passage d’un état substantiel à un autre, mais la paire de chaussures à talons, la jupe, le bâton de rouge à lèvres qui, sitôt qu’ils viennent se déposer sur un homme, réalise sa transsubstantiation en femme. [...]
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