La Parole des Saints ☦️

Tout d'abord, nous devons nous inquiéter de nos péchés, puis ils ne doivent pas seulement nous inquiéter mais nous torturer comme des blessures de longue date. Nous devrions en venir à haïr nos péchés, mais en aucun cas à nous désespérer. Ne renonce pas à être mécontents de toi-même. Cela nous fera avancer et avancer, faire quelque chose et travailler de plus en plus. ☦ Archiprêtre Sergiy (Baranov)

L'homme véritable est celui qui comprend que le corps est corruptible et éphémère, tandis que l'âme est divine et immortelle et que, tout en étant le souffle de DIEU, elle s'unit au corps pour être éprouvée et déifiée. Or, celui qui a compris ce qu'est l'âme règle sa vie d'une manière juste et conforme à DIEU : ne se soumettant pas au corps, mais voyant DIEU avec son intelligence, il contemple noétiquement les bénédictions éternelles accordées par DIEU à l'âme. ☦ Saint Antoine le Grand

L'Orthodoxie, bien sûr, ne change pas d'un jour à l'autre, ni d'un siècle à l'autre. En observant le monde protestant et catholique romain, nous pouvons constater que certains écrits spirituels se démodent. Tantôt ils reviennent à la mode, tantôt ils disparaissent. Il est évident qu'ils sont liés à des choses mondaines, qui plaisent aux gens à un moment donné, ou plutôt à l'esprit du temps. Il n'en va pas de même pour nos Écrits Sacrés Orthodoxes. Une fois que nous comprenons l'ensemble de la vision Chrétienne Orthodoxe - la vision Chrétienne tout court - qui a été transmise du CHRIST et des Apôtres jusqu'à notre époque, tout devient contemporain. Tu lis les paroles de quelqu'un comme Saint Macaire, qui a vécu dans les déserts d'Égypte au quatrième siècle, et il te parle aujourd'hui. Ses conditions sont un peu différentes, mais il te parle directement, dans la même langue. Il va au même endroit, il utilise le même esprit, il a les mêmes tentations et les mêmes faiblesses, et il n'y a rien de différent en lui. Il en va de même pour tous les autres Pères de cette époque jusqu'à notre siècle, comme Saint Jean de Cronstadt. Ils parlent tous le même langage, un seul type de langage, le langage de la vie spirituelle, dans lequel nous devons entrer. ☦ Bienheureux Séraphim (Rose) de Platina, "En phase avec Saint Patrick et Saint Grégoire de Tours".

Jésus monta à Jérusalem, à la piscine des Brebis, qui s’appelle en hébreu Béthesda : en ses portiques, de nombreux malades étaient couchés ; par intervalles, un Ange de Dieu descendait, il la mettait en mouvement et rendait force aux fidèles qui s’y plongeaient. Or le Christ, voyant un homme malade depuis longtemps, lui demanda : "Veux-tu guérir ?" Le malade répondit : "Je n’ai personne, Seigneur, pour me plonger dans la piscine lorsque bouillonnent les eaux ; j’ai dépensé tout mon avoir auprès des médecins et je n’ai pas réussi à susciter leur pitié. " Mais le Médecin des âmes et des corps lui dit : "Prends ton grabat et marche pour annoncer au monde entier ma puissance et la grande miséricorde." ☦🕯Extrait des Apostiches du Lundi de la Quatrième Semaine après la Résurection

Si tu n'es pas disposé à te repentir en choisissant librement de souffrir, des souffrances non recherchées te seront providentiellement imposées. ☦ Saint Thalassios le Libyen

LE DIMANCHE DU PARALYTIQUE LE SOIR À VÊPRES Lucernaire, t. 8 Ô merveille inouïe ! le Créateur du monde est apparu dans notre chair et dans son amour il a voulu s’appauvrir en notre humaine condition ; vivant avec les hommes il a fait des miracles éclatants, il a guéri le Paralytique en lui disant : Prends ton grabat, lève-toi et ne pèche plus désormais. Sauveur, mon Seigneur et mon Dieu, voulant relever les hommes déchus, tu vins sur terre comme un homme et dans ton amour tu guérissais les maladies ; passant près de la piscine des Brebis, tu sauvas le Paralytique de jadis : malade depuis trente-huit ans, il fut guéri par ta parole, Seigneur. Enflammés de jalousie, les Pharisiens firent, Seigneur, de tes bienfaits le prétexte et l’étincelle qui alluma leur fureur ; eux qui sans cesse violaient ta loi, à cause du Sabbat ils voulurent te mettre à mort, toi la véritable Vie, lorsqu’un jour de sabbat tu guéris un homme dans son corps tout entier en faisant lever le Paralytique de jadis. Gloire au Père ... Maintenant, t. 5 Près de la piscine Probatique gisait un homme paralysé ; et te voyant, Seigneur, il s’écria : «Je n’ai personne pour me plonger dans l’eau quand elle est mise en mouvement ; et tandis que j’y vais, un autre me devance et reçoit la guérison, si bien que je demeure paralysé.» Le Sauveur fut touché de compassion et lui dit aussitôt : «Pour toi je me suis incarné, pour toi je me suis revêtu de la chair et tu n’as personne, dis-tu ? Prends ton grabat, je t’ordonne de marcher !» Toute chose t’est soumise, Seigneur, toute chose t’obéit, tu peux faire ce que tu veux ; de nous tous souviens-toi, Dieu saint, et dans ton amour pour les hommes prends pitié de nous. Apostiches, t. 3 Par ta croix, ô Christ notre Sauveur, fut renversé l’empire de la mort, et le mensonge du diable fut aboli ; le genre humain sauvé par la foi chaque jour te présente sa louange. Nous t’offrons notre hymne du soir avec l’encens et nos cantiques spirituels : Christ sauveur, aie pitié de nos âmes. Grande, Seigneur, est la puissance de ta Croix : une fois plantée sur le Calvaire, elle domine le monde entier ; en apôtres elle a transformé de simples pêcheurs, et des païens elle a fait des martyrs, afin qu'ils intercèdent pour le salut de nos âmes. Gloire au Père ... Maintenant, t. 1 Ô Christ qui de ta main très-pure avais façonné le corps humain, tu es venu guérir les malades en ta bonté ; par ton verbe tu as fait lever le Paralytique à la piscine des Brebis ; de l’Hémorroïsse tu apaisas la douleur, de la Cananéenne tu guéris la fille tourmentée ; tu n’as pas rejeté la prière du Centurion ; aussi nous te crions : Seigneur tout-puissant, gloire à toi.

À mon âme tristement paralysée mes péchés et mes transgressions veuille, ô Christ, comme au Paralytique de jadis, en ta divine providence, accorder la guérison, afin que, délivré, je puisse te chanter : Dieu de tendresse, gloire à ta puissance infinie. ☦🕯Kondakion des Matines du Troisième Dimanche après la Résurrection, ton 3

Grand-Prince des Anges, Michel, qui te tiens près du trône du Seigneur, parmi nous sois présent et guide-nous, par ton intercession, vers les chemins de la vie. ☦🕯Extrait des Matines du Troisième Dimanche après la Résurrection Photo : ☦ Sainte Icône du Saint Archange Michel, écrite par Saint André (Rublev) l'Iconographe

Un seul mot rendit au Paralytique le mouvement lorsque parla le Verbe universel qui s’est montré pour nous sur terre, dans son amour ; le malade porta son grabat et marcha, en dépit des scribes malveillants ne supportant pas de voir le miracle opéré par le Christ et, dans leur malice, jalousant celui qui rompt les chaînes de nos âmes. ☦🕯Extrait des Matines du Troisième Dimanche après la Résurrection

DIMANCHE DU PARALYTIQUE LE SAMEDI SOIR AUX PETITES VÊPRES Lucernaire, t. 3 Par ta croix, ô Christ notre Sauveur, fut renversé l'empire de la mort et le mensonge du diable fut aboli ; le genre humain, sauvé par la foi, chaque jour te présente sa louange. L'univers a resplendi, Seigneur, à la lumière de ta sainte Résurrection et le Paradis s'entr'ouvre de nouveau : la création entière poussant des cris de joie chaque jour te présente sa louange. Je chante et glorifie la puissance du Père, du Fils et de l'Esprit, divinité indivise et incréée, consubstantielle Trinité qui règne dans les siècles des siècles. Devant ta Croix, ô Christ, nous nous prosternons, nous glorifions et nous chantons ta sainte Résurrection : par tes plaies et tes blessures nous avons tous été guéris. Gloire au Père, t. 5 Jésus monta à Jérusalem, à la piscine des Brebis, qui s'appelle en hébreu Béthesda : en ses portiques de nombreux malades étaient couchés, par intervalles un Ange de Dieu descendait, il la mettait en mouvement et rendait force aux fidèles qui s'y plongeaient. Or le Christ, voyant un homme malade depuis longtemps, lui demanda : Veux-tu guérir ? Le malade répondit : Je n'ai personne, Seigneur, pour me plonger dans la piscine lorsque bouillonnent les eaux ; j'ai dépensé tout mon avoir auprès des médecins et je n'ai pas réussi à susciter leur pitié. Mais le médecin des âmes et des corps lui dit : Prends ton grabat et marche pour annoncer au monde entier ma puissance et la grâce du salut. Maintenant, t. 3 Merveille ! une vierge a enfanté et c'est le Dieu d'avant les siècles qu'elle a conçu ! Enfantement d'avance révélé mais dépassant la nature pour s'accomplir ! O mystère effrayant ! pour qui le perçoit en esprit il demeure ineffable et, même contemplé, il ne saurait être saisi. Bienheureuse es-tu, ô Vierge immaculée, fille du terrestre Adam : du Dieu très-haut tu es la mère en vérité ; implore-le pour qu'il sauve nos âmes. Apostiches, t. 3 Par ta Passion, ô Christ, le soleil fut obscurci ; par la lumière de ta sainte Résurrection tu as illuminé l'univers : Ami des hommes, reçois notre hymne du soir. Je célébrerai ton nom d'âge en âge. Ayant obtenu de grands bienfaits grâce à toi, Vierge pure, nous célébrons avec les Anges ton Enfant qui daigna sortir de ton sein par un excès de bonté, et de nouveau a façonné le genre humain. Ecoute, ma fille, regarde et tends l'oreille. Nous tous, les pécheurs, en cette vie, Vierge pure, nous t'avons comme divins refuge et protection ; et tous, nous implorons ta pitié : ne t'éloigne pas de nous, nous t'en prions, mais fais-nous miséricorde et sauve-nous. Les plus riches du peuple rechercheront ta faveur. Avec le divin taxiarque Gabriel nous tes serviteurs, bien que terrestres, nous t'offrons, Mère toujours-vierge, l'angélique salutation, car tu es notre allégresse vraiment et pour le monde l'intendante de la joie. Gloire au Père ... Maintenant, t. 8 Sous le Portique de Salomon nombre d'infirmes étaient couchés : au milieu de la fête Jésus rencontra un homme paralysé depuis trente-et-huit ans ; de sa voix de maître il lui dit : Veux-tu retrouver la santé ? L'infirme répondit : Je n'ai personne, Seigneur, pour me plonger dans la piscine quand l'eau est agitée. Mais le Seigneur lui ordonna : Prends ton grabat, tu es guéri, ne pèche plus désormais. Par les prières de la Mère de Dieu, Seigneur, envoie sur nous la grâce du salut.